Comment et pourquoi investir dans une résidence secondaire ?

Deux Français sur cinq rêvent de posséder une résidence secondaire. Mais avant de se lancer dans l’aventure et pour ne pas y laisser des plumes, il faut trouver la parade pour réduire les frais, notamment en termes d’imposition.

Les bonnes raisons d’investir dans une résidence secondaire

Selon la définition du fisc, une résidence secondaire est un logement que les propriétaires occupent moins de huit mois par an, notamment pendant les vacances et les week-end. Il est possible d’en posséder plusieurs. En France, le record national est détenu par Agde, avec plus de 32 000 habitations secondaires, ce qui représente plus de 70% des logements. Cette commune de l’Hérault est suivie par Leucate, dans l’Aude, qui compte environs 13 000 résidences secondaires, soit 83% du total.

Le choix d’une résidence secondaire est conditionné par le climat et la qualité de l’environnement. Le faible éloignement avec le lieu d’habitation habituel est aussi un critère décisif, mais on peut rencontrer des habitants de Lille qui possèdent une résidence secondaire dans les Bouches-du-Rhône. Ces personnes sont attirées par le changement radical de décor. Le trait commun entre ces propriétaires, c’est que le logement nécessite peu de travaux de rénovation et un minimum d’entretien.

Posséder une résidence secondaire évite de faire des réservations d’hébergement pour les vacances. Une résidence de ce type est aussi un placement fiable, car l’immobilier est une valeur refuge sur le long terme. En effet, le bien se valorise avec les années, et complète le patrimoine au moment du départ à la retraite. Le propriétaire peut aussi le transmettre à ses enfants dans le cadre d’une donation ou d’une succession. Il est à rappeler qu’un bien transmis permet de bénéficier d’un abattement fiscal de 100 000 euros par bénéficiaire. Une résidence secondaire peut aussi être affectée à un usage locatif.

Comment réduire les frais lors de l’acquisition d’une résidence secondaire ?

Les obstacles fiscaux lors de l’achat d’une résidence secondaire peuvent décourager plus d’un investisseur, mais il existe des solutions pour limiter les dépenses. Le premier point qui mérite une attention particulière est l’éventualité de devenir assujetti à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il faut donc veiller à ne pas dépasser le seuil qui est fixé à 1 300 000 euros. On peut aussi réfléchir à des solutions de financement pouvant permettre de s’exempter de cet impôt. En effet, un emprunt diminue la valeur du bien et réduira l’assiette imposable.

Le coût de la taxe foncière et de la taxe d’habitation peut également représenter un frein car la majorité des résidences secondaires sont situées dans des zones touristiques où ces taxes sont élevées. La seule solution possible est de se renseigner au maximum auprès des autorités municipales et des centres fiscaux pour éviter les mauvaises surprises au moment de recevoir sa feuille d’imposition. Il est à rappeler que l’exonération du paiement de la taxe d’habitation ne s’applique pas aux résidences secondaires.

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